YETI*…

Quoi de mieux qu’un camp de base situé en pleine montagne pour essayer ce genre de véhicule ? Effectivement, il nous a fallu nous y rendre par des routes sinueuses et pentues, qui nous ont permis d’utiliser le modèle à 2 roues motrices.

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Par contre, une fois arrivé –en haut- c’est 2+2 obligatoire, sinon pour l’épreuve des 2 roues en l’air, il aurait fallu oublier ! Peut-être même pour la descente en dévers ?
Ce Crossover Compact démontre encore une fois le dynamisme la marque Skoda depuis son absorption par le groupe VW.

Evidemment les variantes Yeti 4×4 devraient marquer des points dans les régions accidentées subissant de fréquents enneigements. Il n’en est pas moins vrai que les citadins amateurs de tous chemins devraient eux aussi y trouver leur compte, car il a du tonus cet, «* abominable homme des neiges ». J’aurais bien aimé que les conditions climatiques soient un peu moins clémentes afin de pouvoir le tester sur des terrains boueux et glissants… Pas de bol, il faisait grand beau !!! Très compact, 4,20 m de long x 1,80 m de large, 1,65 m de haut et une garde au sol de 180 mm, le Yeti pourra se faufiler partout sans aucun problème. L’autre avantage d’une transmission aux quatre roues, c’est qu’elle contribue à la sécurité dès que la route est mouillée, boueuse, etc. Développé sur une plate-forme de Skoda Octavia, le Yeti adopte les mêmes moteurs. Notre Yeti TDi de 2.0 l / 140 ch. Common Rail, boîte 6 n’a pas failli à sa réputation même si son poids le rend un peu moins vif que certaines berlines du groupe. Les suspensions sont un peu raides, mais c’est un peu normal pour ce genre d’engin.

L’intérieur est un peu austère : gris et noir, c’est trop foncé à mon goût, sauf si vous choisissez l’option cuir-alcantara, mais c’est + 1 880 €. Le toit panoramique est lui aussi en option. Côté coffre, c’est moyen, mais il y a la possibilité de moduler. Le radar de recul (un peu trop bruyant) est de série. À noter aussi que le Yeti est un des rares 4×4 compacts à ne pas subir de malus et ça c’est plutôt bien.

Technique 2 + 2 = 4

Le coupleur Haldex de IVe génération est un autobloquant utilisé entre l’essieu avant et arrière. Comme son nom l’indique, il est conçu comme un embrayage. Dans le système Haldex, le véhicule est en mode traction et n’embraye les roues arrière qu’en cas de besoin.

Le point fort de ce système est de ne pas trop pénaliser la consommation (2 roues motrices permanentes au lieu de 4).

Pour les « baroudeurs » l’Assistant de descente « off-road »

Une fonction off-road est assurée par l’assistant de descente qui aide le conducteur à franchir des pentes abruptes. L’assistant de descente est activé en même temps que les autres fonctions off-road par le biais d’une touche spécifique. Un témoin sur le combiné d’instruments signale que le système est opérationnel lorsque la vitesse du véhicule est inférieure à 20 km/h. Si l’assistant de descente déclenche une intervention de freinage, l’affichage clignote.

Christian Thomas


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