Marathon des sables 2009

C‘était ma 5ème participation au marathon des sables, et même si le désert est toujours surprenant, cette édition du 27 mars au 6 avril a été particulièrement fertile en rebondissements.

 

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Des trombes d’eau nous ont accueillis à Erfoud, où nous avons été bloqués pendant 2 jours, sans savoir si la course pourrait se dérouler. En effet, les pisteurs qui avaient balisé le parcours ont été obligés de revoir la copie, puisque les oueds transformés en torrents empêchaient le passage des véhicules, en emportant certains, et de fait celui des coureurs. Au lieu des 240 km prévus initialement, en 6 étapes, ce marathon s’est transformé en 4 étapes, pour un total de 200 kilomètres environ. Mais les difficultés sont restées les mêmes : le poids du sac à dos, d’environ 8 kg pour les plus légers, contenant la nourriture pour la totalité de la course, les vêtements, le sac de couchage s’allégeait au fur et à mesure que la fatigue augmentait. Le sable des dunes est toujours trop mou, les dunes de Merzouga hautes et interminables à traverser, la chaleur étouffante le jour et les nuits trop froides. J’ai parcouru la première étape de 20 km avec mes amis : André et Didier Benguigui, ancien taxi, coureur mal voyant, et j’ai été son guide sur la longue étape, du 3ème jour, qui faisait 90 km. J’ai admiré le courage de Didier, qui ne pouvait être prévenu de chaque ornière ou de chaque pierre qui risquaient de lui tordre les chevilles. Le passage d’un djebel de nuit, fait à 4 pattes plutôt que sur 2 pieds fut un moment d’anthologie. Mais jamais il ne s’est plaint et il savourait ce désert nouveau pour nous : Le désert sentait la menthe, les fleurs jaunes, rouges étaient éclatantes. Je n’ai pas fait attention au classement. J’ai partagé la tente berbère avec des amis, car souvent, la fraternité naît dans l’épreuve commune. C’est la force de cette épreuve très particulière.

Depuis : le 8 mais, j’ai participé au trail du 100 km de le Drôme avec 5 000 m de dénivelé positif, où j’ai terminé 4ème féminine.

En attendant l’ultra trail du Mont Blanc (165 km – 9000 m de dénivelé) en août prochain.

Toujours d’autres défis.

 

Isabelle Deffez

 p49-2.jpg Comme vous pouvez le constater notre amie Isabelle est vraiment une compétitrice très résistante. Commandant au célèbre «36» quai des orfèvres, ce petit bout de femme ne s’en laisse pas compter et je pense qu’il ne ferait pas bon la provoquer sur un 400 ou un 1 000 mètres. Voleurs à la tire… danger ! Je rigole, ce n’est pas son «job». Isabelle, bravo pour votre opiniatreté, votre tenacité et vos qualités de coeur, qui vous poussent à toujoursvouloir aider les autres. C. T.
 

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