PAROLES DE PROS

TRAFIC TAXI MAG : Bonjour Diane et Christian, je n’ai pas eu le plaisir de vous faire parler depuis le mois de mai dernier. Quoi de neuf chez Jurifinance ?

Christian Scherier, Jurifinance :

Du neuf, du vieux, des crédits, des assurances, des transferts, mais toujours et essentiellement des services aux chauffeurs de taxi ! Et de plus en plus d’ailleurs, notre salle d’attente ne désemplit pas.
T.T.M. : Qu’est ce que les clients apprécient le plus ? Les services que vous offrez ou toutes ces jolies jeunes femmes qui les accueillent ?
Diane Mathé, Jurifinance Les deux sans doute ! On peut être agréable et professionnel à la fois, non ? Nous avons d’ailleurs dépassé notre 600e dossier de financement abouti en six ans, licence pour moitié, immobilier pour l’autre moitié. Un joli succès ! Certains tentent même de copier notre savoir-faire, avec plus ou moins de bonheur… 
CS Jurifinance : Avec surtout beaucoup de risques pour les clients. Certains nous racontent régulièrement leurs déboires avec de faux « vrais courtiers » qui proposent leurs services à des chauffeurs de taxi, dans des cafés ou au fond d’une cuisine, avec paiement des honoraires d’avance, de préférence en espèces bien sûr ! Le pire c’est que certains chauffeurs payent ! Inutile de dire qu’ils le regrettent amèrement, ils en ont même un peu honte, après coup ! 

T.T.M. : Cela ressemble plus à de l’arnaque qu’à du courtage, ça ! Tous les chauffeurs de taxi ne sont pas des financiers. Comment distinguer un vrai courtier d’un faux, à part avec un n° de RC qui peut être bidon ? En clair, il ne faut jamais donner d’argent sous quelque forme que ce soit, sans qu’au préalable, le chauffeur ne se soit renseigné sur la structure de courtier.
DM Jurifinance : Absolument ! La Sté Jurifinance est située dans de vrais bureaux, à Vincennes, dans la même rue depuis 7 ans. Nous ne travaillons pas avec une seule banque mais avec une douzaine, et maintenant avec plusieurs compagnies d’assurances. Nous sommes là pour défendre l’intérêt de notre client avant tout et lorsque nous faisons une simulation, elle est écrite et elle tient compte de tous les paramètres. 

T.T.M. : Dont acte ! Nous avons pu remarquer, depuis deux mois, que vous présentiez comme l’un de vos partenaires l’école Phoenix Formation, qui met en avant notamment son service de formation continue. Vous pouvez nous en dire plus ?
CS Jurifinance : Monsieur Bernard Perez est un ancien chauffeur de taxi que nous connaissons depuis plus de 5 ans. Il a ouvert son école de taxi avec tout son coeur, on sent que cela lui plaît. Phoenix Formation est son bébé ! C’est quelqu’un de sérieux, de fiable et nous avions envie de vous le présenter.
DM Jurifinance : Bref un mec bien, cela méritait d’être dit. Dans ce milieu, on n’en rencontre pas tous les jours ! Et pour vos lecteurs artisans qui vont devoir se soumettre aux nouvelles réglementations sur la formation continue, c’est une adresse à retenir !  

 

T.T.M. : Que peut-on vous souhaiter pour cette année 2010 ?
DM Jurifinance : Qu’elle soit au moins aussi fructueuse que les précédentes, et si le gouvernement voulait bien permettre aux taxis de travailler dans de meilleures conditions au lieu de tout faire pour leur pourrir la vie, j’entends les travaux, les velibs, bientôt les autolibs, et les rumeurs de réglementations à dormir debout qui se succèdent, cela permettrait à notre petit monde du taxi de dormir plus tranquille… CS Jurifinance : …et à nous de continuer à leur financer leurs licences, leurs maisons – ici ou ailleurs – leur fournir des produits de prévoyance, des complémentaires santé, et des épargnes aussi… 

T.T.M. : Merci à vous et à l’année prochaine.  

Propos recueillis par Christian Thomas