Manuel de résistance contre l’impôt policier

« LA RECHERCHE DE LA SECURITE N’EST PLUS QU’UN PRETEXTE POUR ENRICHIR LES CAISSES DE L’ETAT ET DE TOUT UN SYSTEME BASE SUR L’IMPÔT POLICIER ».

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Pourquoi un honorable haut fonctionnaire, ancien officier du Ministère Public auprès du Tribunal de Police de Paris, qui a consacré toute sa carrière au service de l’Etat critiquerait aujourd’hui avec une telle véhémence ce dernier dans sa gestion de la sécurité des citoyens ? Pourquoi contredirait-il formellement les statistiques et les chiffres officiels ? Enfin, pourquoi publierait-il un véritable guide pratique pour contester les contraventions abusives ?Voici quelques éléments de réponse : chaque année, l’Etat engrangerait au titre de sanctions des infractions au code de la route entre 4 milliards et 5 milliards d’euros. La quantité totale de ces contraventions se situerait entre 20 millions (chiffre officiel) et 40 millions par an selon les révélations de l’auteur. Simple estimation et non affirmation, car ces données souffrent d’une absence de transparence de la part des pouvoirs publics.Mises en fourrière, radars, téléphone au volant, défaut de ceinture de sécurité, tout ce qui est mis en place pour notre sécurité semble aussi l’être pour la bonne santé financière de l’Etat. De la mission de service public dévolue à l’Etat pour garantir l’ordre public de ses usagers, nous serions passés au tout répressif le plus élémentaire, source flagrante d’iniquité. Quand la justice ne rend plus justice, il y a matière à débat. C’est ce que nous propose Philippe Vénère en marge d’un cours de droit peu académique à l’adresse des justiciables abusés.

p46-2.jpgGardien de la paix en 1965, ancien chef de la première division de P o l i c e Judiciaire de Paris, Commandant de la Police honoraire, Philippe Vénère a été ensuite Commissaire divisionnaire de police. De 1992 à 1996, il a été affecté au Tribunal de Police de Paris en qualité d’Officier du Ministère Public. Aujourd’hui, il est maître de conférence à Paris 8.

  Avec un nom pareil, j’ai immédiatement pensé à «trop vénère» expression de la jeunesse actuelle, lorsqu’elle veut signifier son énervement, peut-être le sien aussi ? Pour tout vous dire, moi je «kiff» ce mec, car il sait de quoi il parle, et au vu de son parcours, il est clair que ce n’est pas un embrouilleur ! Son bouquin rendra probablement de nombreux services à un grand nombre d’entre vous. Vous savez tous, que ne suis pas à proprement parler un «fan» des képis. Mais là, c’est autre chose, c’est du bon et du lourd !Peut être que je vais le vénérer* ce Philippe Vénère, allez savoir ?  *éprouver un attachement profond. C. Thomas

 

INFORMATIONS PRATIQUES :

SORTIE LE 17 Septembre – 256 P. – 18 €