LETTRE OUVERTE AUX BANDITS DE LA FINANCE

Jean Montaldo a publié divers ouvrages à grande diffusion qui ont suscité la controverse. Il se présente volontiers comme un « libéral anti-conformiste ».

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En 1979, après plusieurs autres livres de révélations visant prioritairement la droite gouvernementale, les policiers corrompus de Paris et Lyon, puis les « gangs de l’ORTF » (avant que la radio-télévision française soit détachée de la tutelle de l’État), Jean Montaldo publie (avec le soutien de l’hebdomadaire L’Express dirigé par J. François Revel) Les secrets de la banque soviétique en France ; vaste enquête sur le financement occulte du Parti communiste français par deux des plus grandes banques de l’État soviétique, méthode révélée plusieurs fois ; notamment par le ministre socialiste Jules Moch en 1948 et par le même Jean Montaldo en 1977, dans Les finances du PCF (Éditions Albin Michel). En 1994, son plus grand best-seller Mitterrand et les 40 voleurs…, s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires (toutes éditions confondues). En règle générale, ses investigations (jamais condamnées en justice) s’inscrivent dans « la lutte contre la corruption, en France et partout dans le monde, mal absolu qui mine les démocraties ». Jean Montaldo a publié le 24 juin 2009 un livre intitulé « Lettre ouverte aux bandits de la Finance », avec en quatrième de couverture, ce texte de présentation : « Messieurs les bandits de la finance, votre avidité et votre cupidité viennent de précipiter le monde dans la plus vaste destruction de valeurs de tous les temps. Embarqués dans la galère des “subprimes” et autres produits vénéneux, vous saviez vos trafics monstrueux condamnés à finir dans le décor ! Oui, vous le saviez, et je vais le prouver… en entrant dans le réseau inextricable de vos complots qui ont fini par pulvériser les économies des grandes puissances, au nez et à la barbe de magistrats, contrôleurs, auditeurs en tout genre qui ont tout vu, tout su et tout laissé faire, se rendant complices, de facto, du plus grand hold-up de l’histoire ! En France, comme ailleurs, vous vous êtes dévoyés dans des spéculations délirantes. Qu’il s’agisse de la Société générale, du groupe Caisses d’épargne – Banque populaire (avec Natixis), de BNP Paribas, de Dexia et autres Crédit agricole, les dossiers dépassent toute imagination, avec des pertes ahurissantes. Les dessous des « affaires » Jérôme Kerviel ou de l’escroc Bernard Madoff me révèlent que vous leur avez ouvert la boîte de Pandore. Chapeau, messieurs les banquiers ! Bandits de la finance, par appât du gain, en toute connaissance de cause, sans honte et sans vergogne, vous nous avez tous plumés. J’entends ici vous clouer un à un au pilori. » NDLR : Monsieur Montaldo, j’espère bien vous rencontrer un jour prochain, car vraiment avec cet ouvrage, vous m’avez totalement séduit. Vous dénoncez avec force et rigueur toutes les magouilles des usuriers de la finance, qui sans scrupules ruinent l’économie en générale, et par voie de conséquence les économies de tous. Bravo !Editions Albin Michel – 19,90 € C. Thomas