Allez Jean-Louis,

Allez Jean-Louis…

p8.jpgVous qui commencez à me connaître, vous savez que le fayotage n’est pas vraiment le genre de la maison, mais cette fois, je dois avouer que j’ai été bluffé (pas trop j’espère)… Enfin quelqu’un qui me réconcilie quelque peu avec le monde perfide de la politique. Il semble parler vrai le gars ! Invité dans l’émission "Vivement Dimanche" de Michel Drucker (France 2) consacrée au prochain sommet de Copenhague sur le changement climatique. Jean-Louis Borloo semble être un « homme libre » au-dessus de la mêlée, en aucun cas un apparatchik. En reprenant quelques une de  ses petites phrases, on voit qu’il n’a pas le « ballon » et qu’il croit dur comme fer à la mission qui lui a été confiée. Il faut dire, que l’écologie,  il s’en occupe depuis plus de 20 ans ; donc il connaît, le gars ! Il a été un des fondateurs de Génération Ecologie (1990) aux côtés de Brice Lalonde, Haroun Tazieff et Noël Mamère. Je vous passe  sous silence son cursus, mais il en a dans la tête le gars !  À propos de sa caricature -d’alcoolo- mal habillé, il est touché :  "de la dérision oui, de la caricature oui, de l’humour oui ! À condition de ne pas laisser penser que derrière, l’homme n’a pas toutes ses facultés’’, a-t-il précisé, le gars ! Selon lui, cette caricature en imper style "Colombo" date de l’époque où il était ministre de la Cohésion sociale et se rendait à ce titre fréquemment "en maraude" chez les plus démunis. "Un jour on a rajouté une bouteille dans la poche, comme ça… et la bouteille est devenue plus importante que l’imper". Des émissions comme "Les Guignols de l’info" montrent un ministre titubant ou balbutiant, négligé et éméché. Le ministre a précisé qu’à l’approche du sommet de Copenhague (du 7 au 18 décembre) il passe "une nuit sur deux dans un avion" et que ce rythme "impose une hygiène de vie proche (de celle) d’un athlète de haut niveau". Quelques pointures qui ne mâchent pas leurs mots étaient venus soutenir J.L.B.  Guy Bedos, qui n’a pas oublié de dire que si l’invité avait été Luc Besson, il aurait décliné l’invitation… Olivier de Kersauson qui présentait son livre « Ocean’s Song », Macha Méril, partenaire de G. Bedos dans la pièce « les intermittences du cœur », Marc Jolivet, un vert de la 1ère  heure, « Mon frère l’Ours Blanc » salle Gaveau, Antoine, pour www.touchezpasalamer.org, Michel Leeb « 12 hommes en colère » au théâtre de Paris, Christophe Lambert « l’Homme de chevet » où il partage l’affiche avec Sophie Marceau, Jacques Perrin qui a réalisé le très beau film « Océans » un hymne à la Mer qui sortira le 27 janvier prochain. Comme à son habitude, Claude Serillon a un peu titillé l’invité du jour, mais c’est aussi son rôle d’électron libre ! Égale à elle-même, Anne Roumanoff nous avait concocté un « radio bistrot » irrévérencieux à souhaits. 

Pour la route : quelques petites phrases de Jean-Louis Borloo : « on me confie des tâches impossibles pour les troupes régulières »…« ça passe ou ça casse, mais ça doit passer »… « la Mer, c’est l’assurance vie de la planète »… « je voudrais dire à tous les pisse-vinaigre, les grincheux… »

Pour tout vous dire, j’ai vraiment passé un bon après midi le dimanche 15/11. P.S. : Prenez 2 minutes pour signer « l’ultimatum climatique Copenhague sur » : www.copenhague-2009.com

Christian Thomas