Aidons-les, aidons-nous!

p36-1.jpgLors de la conférence Croix- Rouge, la marraine Adriana Karembeu était présente afin de répondre aux questions des journalistes. Je ne sais pas si vous êtes comme moi, qui suis comme St Thomas qui ne croit que ce qu’il voit, je décide donc de lui poser la question suivante : « Seriez-vous prête à venir avec moi de l’autre côté de la rue afin de faire profiter un sans-abri du buffet dressé pour nous ? ».
À ma grande surprise, elle me répondit «oui» sans l’ombre d’une hésitation. « Allons-y maintenant ! » me dit-elle.

Après quarante-cinq minutes d’attente dues aux questions interminables des autres journalistes sur la mode et la vie amoureuse d’Adriana, elle se dirigea vers moi et me dit : « OK, on y va ». 

« Adriana et moi » (je ne me serais jamais vu dire ça !) quittons tout ce bon monde pour rencontrer cet homme dans le besoin. Une fois sur place, elle tenta de converser dans sa langue maternelle avec le sans-abri qui ne comprenait pas ce qui lui arrivait et surtout ne reconnaissant pas cette star de magazines.

Impossible pour lui de nous suivre, se trouvant dans l’embarras de quitter ses chiens, ce bout de p36-2.jpgtrottoir qui est le sien.

J’attendais de savoir qu’elle serait le recours salutaire de la marraine de la Croix-Rouge. Elle me précisa de l’attendre, qu’elle allait revenir. Le doute s’installa en moi. Puis quelques instants plus tard, je vois Adriana réapparaître avec un sac chargé de viennoiseries, bouteilles de jus d’orange, café, confiture… Nous partageons encore quelques minutes avec l’homme, jusqu’au moment où Adriana lui dit et me transmet qu’une personne de la Croix-Rouge va maintenant prendre notre relais pour l’aider sur son quotidien.

Alors à tous les sceptiques, sachez que parfois les faits sont réels. Ici Adriana Karembeu joue le jeu et apporte son soutien à la noble cause de la Croix-Rouge.

Je ne suis pas là pour vous convaincre de donner, mais la Croix- Rouge, c’est : sauver, réconforter, soutenir, tenter d’aider le plus de personnes possibles, alors aidons-les.

Ludovic Thomas